JEAN-JACQUES DANS LA PRESSE

 

 

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Jean-Jacques Goldman: il revient pour le Sidaction !

Vendredi 24 Octobre - 15:54

Si Jean Jacques Goldman sait se faire discret, il n’en reste pas moins très médiatisé. Adoubé "artiste préféré des français" suite à un sondage du Journal du dimanche (JDD), le musicien le sera peut-être encore plus après sa participation à l’album des 20 ans du Sidaction. Pour ce dernier, il a donné de sa voix aux cotés de Claire Keim.

 

 

Jean-Jacques Goldman doit sa notoriété à, évidemment, son talent, mais aussi sa discrétion. Le "mystère Goldman" fascine. Cela fait maintenant 13 ans que l’interprète de  "Tournent les violons" a sorti son dernier album : Chansons pour les Pieds, en 2001, donc.  Depuis, l’artiste se fait très discret, allant jusqu’à refuser certains coups de projecteur colossaux. En effet, il a tout récemment refusé d’apparaitre dans le dictionnaire biographique Who’s Who.

Mais aujourd’hui, l’artiste renonce à son silence médiatique pour une occasion particulière : Il figurera dans l’album très attendu des 20 ans du Sidaction. Ce dernier a été réalisé par Pascal Obispo et sortira dans les bacs le 3 novembre prochain.

 

Une reprise émouvante du "ça" de Zazie

 

Jean-Jacques Goldman a donc dit oui pour cette cause qui lui tient à cœur. C’est aux côtés de l’actrice et chanteuse Claire Keim qu’il signe son "retour" -si on peut l’appeler ainsi- musical avec une reprise de "ça", le titre de Zazie. Leur duo a déjà été enregistré.

Sur RTL, Claire Keim a expliqué avoir été extrêmement surprise d’être sollicitée pour une telle collaboration. "Quand Pascal Obispo m’appelle et me dit « Voilà, tu vas chanter cette chanson là avec Jean-Jacques si tu es d’accord" je lui ai dit "ah bon ? Mais Jean-Jacques va chanter ?"". "Infiniment touchée d’avoir la chance de  partager une chanson avec lui". Claire Keim a également déclaré qu’elle rêvait de le voir de retour sur scène : "A chaque fois qu’il fait des petites participations c’est un peu magique. Donc ce serait bien qu’il nous remette un peu de magie sur ce monde, on en a bien besoin".

 

 

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Jean-Jacques Goldman en duo avec Claire Keim dans l'album des 20 ans du Sidaction

 

EXCLU RTL - L'artiste préféré des Français est retourné en studio enregistrer une reprise du morceau "Ça" de Zazie.

 

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Claire Keim évoque son duo avec Jean-Jacques Goldman

par Steven Bellery publié le 24/10/2014 à 09:06

 

Malgré ses apparitions chaque année avec les Enfoirés, Jean-Jacques Goldman n'a pas sorti d'album solo depuis 13 ans. C'était en 2001, avec Chansons pour les Pieds. Après un passage en studio pour un duo avec Grégoire en 2010, sur son album Le même soleil, il a pris une petite retraite musicale.

Mais le chanteur de 63 ans, artiste préféré des Français selon un sondage du Journal du Dimanche, vient d'enregistrer une nouvelle chanson, en duo avec Claire Keim. Ils ont posé leurs voix sur une reprise de Zazie, son morceau Ça.

 

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C'est une très belle chanson de Zazie au départ qui s'appelle Ça qui est extrêmement émouvante à la base, a confié Claire Keim à RTL. Quand Pascal Obispo m'appelle et me dit 'Voilà tu vas chanter cette chanson si tu es d'accord, avec Jean-Jacques Goldman. Et je lui dit 'Ah bon ? Jean-Jacques va chanter dans ce disque?'. Je suis infiniment touchée d'avoir la chance de partager une chanson avec lui", raconte-t-elle. 

 

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Et Claire Keim poursuit : "Moi aussi je rêve que Jean-Jacques refasse un disque. Je rêve qu'il rechante sur scène. À chaque fois, qu'il fait des petites apparitions même dans Les Enfoirés, c'est toujours magique. Ça serait bien qu'il remette un peu de magie dans ce monde, on en aurait bien besoin."

Cette chanson sera dévoilée dans l'album événement des 20 ans du Sidaction, intitulé Kiss & Love et réalisé par Pascal Obispo. Le disque paraîtra dans les bacs le 3 novembre prochain.

 

 

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Carte Blanche à Michael Jones

Mercredi 08 octobre 2014 à 19h15

 

 


Michael Jones revient sur ses 40 ans de carrière française à l'occasion de son nouvel album "40/60". Pour France Bleu Provence, il s'est entouré d'amis le temps d'un AïoLive !


 

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Enregistré le mercredi 10 septembre à l'Espace Musical Hypérion (quartier cinq Avenues) à Marseille, l'AïoLive #10 de Nathalie Coursac et Médéric Gasquet-Cyrus sera diffusé sur France Bleu Provence à Marseille le mercredi 8 octobre de 19h15 à 21h.

Michael Jones et Jean-Jacques Goldman pour l'AïoLive de Nathalie Coursac et Médéric Gasquet-Cyrus 

© Sophie Vernet pour France Bleu Provence

 

Invité surprise

En exclusivité pour France Bleu Provence : Jean-Jacques Goldman, son ami de toujours !

 

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Jean-Jacques Goldman au micro de Nathalie Coursac et Médéric Gasquet-Cyrus 
© Praten Prod pour France Bleu Provence

 

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Michael Jones à l'Espace Musical Hypérion dans l'AïoLive 
© Radio France - Philippe David

 

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Jean-Jacques Goldman et Michael Jones en exclusivité pour France Bleu Provence 
© Sophie Vernet pour France Bleu Provence

Michael Jones est accompagné, pour l'émission, de ses musiciens : Jacky Mascarel (clavier et guitare), Christophe Bosch (basse), Pierre-Etienne Michelin (batterie).

 

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Michael Jones et ses musiciens 
© Sophie Vernet pour France Bleu Provence

 

 

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Les secrets de Jean-Jacques Goldman

 

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Dans une biographie à paraître le 11 septembre, le journaliste Éric Le Bourhis lève le voile sur la personnalité préférée des Français. Extraits.

Pour vivre heureux, vivons cachés. » Une fois encore, Jean-Pierre Claris de Florian avait vu juste. Alors que Jean-Jacques Goldman n’a pas sorti d’album depuis treize ans et qu’il n’apparaît plus que dans le cadre des tournées des Enfoirés, il reste la personnalité préférée des Français selon le sondage semestriel Ifop/JDD. Ce qu’on aime, chez lui ? Ses chansons, mais aussi et surtout sa discrétion, son refus du star system, sa simplicité. Un homme comme nous, finalement. Comme nous ? Rien n’est moins sûr. Fruit d’une enquête enrichie de témoignages de proches du chanteur, la biographie non autorisée d’Éric Le Bourhis* nous révèle les zones d’ombre de ce faiseur de tubes. La façon dont, de l’artistique au financier, il contrôle absolument tout.

Ses réseaux, à commencer par l’importance fondamentale de son frère, Robert, et puis cette dualité, ce paradoxe : Goldman, saltimbanque ou homme d’affaires ? Les deux, mon général. Extraits. Comment il verrouille son image courtisé par une presse qui cherche à raccrocher les wagons, Jean-Jacques Goldman, animé de l’esprit de revanche, n’aura de cesse d’imposer sa loi : « […] Qu’on se le dise, c’est désormais le roi des hit-parades qui fixe les règles, même si celles-ci se révèlent parfois… déroutantes. C’est ainsi qu’il lui arrivera d’imposer un nouveau rituel aux journalistes souhaitant l’interviewer : ces derniers devront faxer à son service de presse des éléments de motivation. […] De là à penser que l’artiste entend verrouiller sa communication et se prémunir contre toute question moins convenue, voire dérangeante, il n’y a qu’un pas. […]

Chez Jean-Jacques Goldman, ce contrôle “médiatique” est omniprésent, au point de passer pour un syndrome d’obsession paranoïaque aux yeux de certains. Comme si garder le contrôle de son image était une question de survie. Il y aurait quantité d’anecdotes à raconter concernant cette propension à maîtriser son image : interviews souvent relues, reportages télé parfois visionnés avant diffusion et, plus généralement, cette culture du silence qui, au fil des ans, s’est installée autour de lui et de ses proches. D’évidence, Jean-Jacques Goldman n’aime pas que les choses lui échappent et a su ériger des digues solides autour de lui. […] Contrôle de sa communication ? Assurément. Mais comment expliquer ce qui semble bien relever d’un culte du secret chez Jean-Jacques Goldman ? Par la pudeur, le perfectionnisme, la méfiance à l’égard du star system et de ses dérives, le souci de se faire désirer, la gestion très fine d’un marketing du silence ? Un peu de tout cela sans doute. […] Cette frustration latente aurait ainsi accouché chez le petit gars de Montrouge d’un puissant sentiment de revanche. Revanche contre les décideurs qui lui ont si longtemps refusé ses maquettes. Revanche contre les journalistes qui l’ont achevé avec une violence inouïe. Revanche contre un système qu’il entend désormais contrôler avec un malin plaisir. Comme pour mieux rappeler que lui n’a pas changé et qu’il avait raison depuis le début de l’histoire. Jean-Jacques Goldman rattrapé par son orgueil ? “De ce point de vue, je suis intimement persuadé que sa première place dans le classement des personnalités préférées des Français ne l’indiffère pas complètement comme il le prétend”, glisse un ancien familier. […]

Et si le verrouillage entretenu par Jean-Jacques Goldman était aussi une stratégie pour n’exposer au regard du public qu’une seule facette de l’artiste, celle du chanteur modeste, et pas l’autre ? Celle du patron régnant sur un vrai système, avec sa machinerie très bien huilée, ses postures, ses recettes, son business et ses ramifications parfois tentaculaires ? […] Côté pile : un artiste parfaitement honnête et fidèle à ses idéaux de gauche. Côté face : un petit génie du marketing au sens commercial aiguisé. »

(*) « Le Mystère Goldman », d’Éric Le Bourhis, éd. Prisma
. En vente le 11 septembre.

Lire l'article intégral dans VSD 1930 (du 21 au 27 août 2014)  

François Julien 20/08/2014 22:29

 

 

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Jean-Jacques Goldman, Mimie Mathy... La France a les héros qu'elle mérite

Par Yves de Kerdrel - Publié le 13/08/2014 à 05:00 - Mis à jour le 13/08/2014 à 17:30

 

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Yves de Kerdrel est chroniqueur au Figaro.


 

Comme chaque année, au milieu de la torpeur de l'été, LeJournal du dimanche nous a livré son traditionnel classement des cinquante personnalités préférées des Français. Là où nos concitoyens avaient le loisir d'évoquer leur admiration pour de grandes personnalités morales, politiques, religieuses ou héroïques - surtout au moment où l'on commémore le soixante-dixième anniversaire de la libération du pays -, ils ont placé sur la première marche de ce podium Jean-Jacques Goldman, un artiste compositeur-interprète, certes très talentueux, mais qui n'est en rien comparable avec les derniers héros de la Résistance!

Autres lauréats de ce concours de popularité: l'acteur Omar Sy, vedette du film Intouchables, qui vit en Californie depuis deux ans pour des raisons fiscales, ou l'humoriste Gad Elmaleh, plus connu pour ses publicités chèrement rémunérées par une banque française ou par son union avec Charlotte Casiraghi que pour ses one-man-show.

 


 

C'est à croire que les Français sont infantilisés au point
d'aduler une Mary Poppins des temps modernes,
symbole d'un État-providence dont ils ne peuvent plus
se passer.

 


 

La seule personnalité morale figurant parmi les dix premières de ce classement est Simone Veil. Mais, depuis la mort de l'Abbé Pierre et de Sœur Emmanuelle, la plus fidèle abonnée de ce palmarès est l'actrice Mimie Mathy, qui doit sa célébrité à la série Joséphine, ange gardien, où elle incarne une «fée clochette» moderne qui résout tous les problèmes de la vie quotidienne.

C'est à croire que les Français sont infantilisés au point d'aduler une Mary Poppins des temps modernes, symbole d'un État-providence dont ils ne peuvent plus se passer et qui leur apporte des aides ou des allocations dont le montant est parfois plus important que ce qu'ils reçoivent en salaires pour la rémunération de leur travail.

Ce hit-parade «franchouillard» de la popularité relève, hélas, de l'exception. Le même sondage réalisé par Gallup fin 2013 aux États-Unis plaçait parmi les dix personnalités préférées des Américains cinq figures politiques (Barack Obama, George Bush, Bill et Hillary Clinton ainsi que la figure du Tea Party, Sarah Palin), deux personnalités religieuses (le révérend Graham et le pape François), mais surtout trois chefs d'entreprise, véritables stars de la création de richesse: l'investisseur Warren Buffett, le promoteur Donald Trump et Bill Gates, le fondateur de Microsoft.

Il est arrivé, par le passé, que des grandes figures politiques, religieuses, ou intellectuelles fassent bonne figure dans le classement du journal dominical. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy est le seul à faire exception, puisque l'ancien chef de l'État est placé en vingt-neuvième position, alors que pas une personnalité socialiste n'a été citée par le millier de Français interrogés. Mais jamais des créateurs d'entreprise, des capitaines d'industrie ou des aventuriers du capitalisme n'ont été portés au pinacle de la popularité des Français. La détestation de nos concitoyens pour l'argent, et plus largement pour la réussite ou pour le mérite, explique cette insupportable dissymétrie entre les résultats d'un même sondage réalisé des deux côtés de l'Atlantique. Si ne figure dans ce classement aucun capitaine d'industrie tricolore, comme Martin Bouygues, Pierre Bellon, Bernard Arnault, Vincent Bolloré ou François Pinault, c'est qu'en France la réussite est par nature suspecte. Non seulement elle ne suscite pas l'enthousiasme, le respect ou l'admiration, mais, au contraire, elle engendre la méfiance, la suspicion, voire même une jalousie teintée de détestation.

 

Bien sûr, il n'est pas interdit d'apprécier des acteurs aussi talentueux que Jean Reno, Jean Rochefort, Gérard Jugnot, Daniel Auteuil, Fabrice Lucchini ou Christian Clavier, symboles - chacun à leur manière - d'une forme de génie français. Mais comment comprendre que pas un scientifique, pas un Prix Nobel, pas un écrivain, pas un inventeur, pas un chercheur, pas un découvreur, pas un innovateur ne soit cité par les Français? Alors que ce sont eux qui font le prestige de la France à l'étranger, l'identité de notre pays, et surtout sa capacité à créer demain des emplois ou à tenir son rang dans la compétition mondiale.

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Bien sûr, il n'est pas interdit d'apprécier des acteurs aussi talentueux que Jean Reno, Jean Rochefort, Gérard Jugnot, Daniel Auteuil, Fabrice Lucchini ou Christian Clavier, symboles - chacun à leur manière - d'une forme de génie français. Mais comment comprendre que pas un scientifique, pas un Prix Nobel, pas un écrivain, pas un inventeur, pas un chercheur, pas un découvreur, pas un innovateur ne soit cité par les Français? Alors que ce sont eux qui font le prestige de la France à l'étranger, l'identité de notre pays, et surtout sa capacité à créer demain des emplois ou à tenir son rang dans la compétition mondiale.
 
Bien sûr, il n'est pas interdit d'apprécier des acteurs aussi talentueux que Jean Reno, Jean Rochefort, Gérard Jugnot, Daniel Auteuil, Fabrice Lucchini ou Christian Clavier, symboles - chacun à leur manière - d'une forme de génie français. Mais comment comprendre que pas un scientifique, pas un Prix Nobel, pas un écrivain, pas un inventeur, pas un chercheur, pas un découvreur, pas un innovateur ne soit cité par les Français? Alors que ce sont eux qui font le prestige de la France à l'étranger, l'identité de notre pays, et surtout sa capacité à créer demain des emplois ou à tenir son rang dans la compétition mondiale.

De manière inconsciente, les Français ont compris que le mépris de l'actuelle majorité socialiste pour tous ceux qui créent des richesses, qui investissent dans l'avenir et qui font tout leur possible pour gagner la guerre économique, ne méritait pas qu'ils leur apportent du soutien à l'occasion de ce sondage. Il s'agit là de l'un des multiples symptômes de ce mal français décrit par Alain Peyrefitte. Un mal fait par une poignée d'idéologues qui sapent ce qu'il reste de notre société de confiance, dans laquelle peuvent éclore de belles entreprises au profit de cette «société à irresponsabilité illimitée», qui conduit les Français à penser que leurs problèmes vont être résolus demain par une Mimie Mathy claquant de ses deux doigts. À moins que nos compatriotes aient fait leur le fameux adage selon lequel «la vacance des grandes valeurs fait la valeur des grandes vacances».

 

 

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Jean-Jacques Goldman, « personnalité préférée » des Français : drôle de symbole

Par Pierre Haski - 10/08/2014 à 09h42

 

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Jean-Jacques Goldman dans le JDD dimanche (capture)

 

C’est le mystère annuel produit par LJournal du Dimanche : comment un chanteur – sympathique au demeurant – qui n’apparaît plus en public depuis dix ans devient-il la « personnalité préférée des Français » pour la deuxième année consécutive ?

L’enjeu n’a certes aucune importance et ce sondage est d’autant moins pertinent qu’il donne à choisir au sein d’une liste présélectionnée de personnalités, avec ce biais supplémentaire qu’il mélange de manière étrange divertissement, sport, politique : il n’y avait guère de chances que les ministres jugés responsables du chômage, par exemple, s’en sortent mieux que ceux qui viennent chanter le samedi soir à la télé...

Néanmoins, il y a un « mystère Goldman » qui reste entier : pourquoi cette faveur du public alors qu’il s’est retiré et n’existe plus que par des compil de ses tubes, et l’évocation nostalgique d’un passé glorieux ? Son biographe, Didier Varrod, évoquait l’an dernier, dans Le JDD, sa « normalité comme explication de sa popularité :


“Au faîte de sa carrière, il continuait à prendre le métro ou à rouler dans sa Golf pourrie. Selon lui, une existence normale est le prix de la liberté. Et là réside l’énigme Goldman. Personne n’arrive à comprendre comment un type aussi ‘férocement banal’ puisse vendre des millions d’albums. C’est en restant connecté à la vie de tous les jours qu’il a trouvé l’inspiration de chansons profondément humanistes sur la solitude, les mères célibataires, l’exil ou les banlieues. Il fait partie de ces artistes en phase avec leur époque.”


Et même sa “retraite” est un argument positif :


“Se retirer au sommet de la gloire il y a dix ans, sans explication, sans même un concert d’adieu, c’est un cas unique dans l’histoire de la chanson. Il a sans doute souffert d’avoir sacrifié sa famille sur l’autel de sa carrière. Il n’a pas voulu réitérer cette erreur. Du jour au lendemain, il a déménagé à Marseille pour s’octroyer une nouvelle vie d’homme aimant et de père épanoui. Sa retraite est sans doute motivée aussi par le sentiment d’un certain essoufflement créatif. Jean-Jacques Goldman redoutait de devenir fonctionnaire de son propre succès.”

 

Mais on ne s’empêchera pas de penser qu’il est triste que la “personnalité préférée des Français” soit un sympathique retraité. On fait plus dynamique comme symbole national, mais peut-être, finalement, cela en dit long sur l’état de la France...

 

 

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10 août 2014

 

Top 50 : Goldman par procuration

 

Un an après son retour dans le classement, le chanteur domine le podium : les Français croient en lui et aux valeurs qu’il représente.

 

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Jean-Jacques Goldman, le 20 juillet 2014 à Ouveillan (Sipa)

 

Nouveau plébiscite pour Jean-Jacques Goldman! Pour la troisième fois consécutive, le plus secret des artistes domine largement notre classement exclusif des personnalités préférées des Français : il devance Omar Sy et Dany Boon de 11 et 14 points, une avance nette, rarement atteinte en plus de vingt-cinq années d'histoire du Top 50 Ifop-JDD. Sa volonté jamais enfreinte de discrétion convainc durablement l'opinion dans un temps de défiance devant l'imposture médiatique ou politique. Ce silence, Jean-Jacques Goldman ne compte pas en sortir : "Je ne sais pas encore réagir à cette marque d'affection", nous écrit-il dans un mail malicieux. Une fois de plus, je préfère ne rien dire plutôt que proférer des banalités de chanteur…"

 

 

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"Goldman" : la biographie - Enquête inédite sur le chanteur le plus secret de France

Mardi 8 Juillet 2014 - 12:52

 

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Bande-son de toute une génération, les refrains de Jean-Jacques Goldman continuent aujourd’hui de parler aux plus jeunes. "Je te donne", "A nos actes manqués", "Il suffira d’un signe", "Né en 17 à Leidenstadt" et tant d’autres : devenus des standards, ses tubes se fredonneront encore longtemps.

Il y a plus de dix ans, ce grand discret a décidé de se retirer du métier sur la pointe des pieds, mais ses valeurs de générosité et d’altruisme, exprimées notamment à travers le show des Enfoirés, lui valent d’être sacré "Personnalité préférée des Français".

Absent, mais si présent : il y a toujours eu un paradoxe et un mystère Goldman...

Enquête journalistique, cette biographie intime, bienveillante mais sans tabous, éclaire une vie d’homme et d’artiste manifestement moins lisse qu’on a voulu le croire : l’héritage familial des plus lourds, le chemin très laborieux vers le succès, la carrière intense menée contre une critique parfois vent debout, le culte du secret absolu, et ce choix soudain de tout quitter pour refaire sa vie du côté de Marseille, loin de ce star-system qu’il a toujours abhorré.

Ce livre-événement se nourrit de nombreux témoignages inédits, dont ceux de proches comme son complice Michael Jones, son premier éditeur Marc Lumbroso et d’autres amis de la famille. Plus généralement, c’est toute une galaxie de témoins privilégiés qui raconte leurs annecdotes sur Jean-Jacques Goldman : ses amis d’enfance, les membres de ses tout premiers groupes Phalanster et Taï Phong, des personnalités du métier, sans oublier les représentants de cette nouvelle génération, comme la chanteuse Zaz, et bien d’autres...

Une biographie richement documentée et passionnante sur le chanteur le plus secret de France.

De nombreux témoignage

« Nous sommes en 2004. La scène se déroule dans une salle polyvalente, à Allauch, une commune située en périphérie de Marseille. On se préparait pour les dernières Francofolies de Jean-Louis Foulquier.
A la fin de la répétition, Jean-Jacques dit simplement, à sa façon : « Ecoutez les gars, ce soir, ce sera la dernière. Après j’arrête » . Il n’a pas dit définitivement. Il n’a jamais dit non plus qu’il reviendrait... ».
Michael Jones


« Tous les ans, après le dernier concert des Enfoirés, il est coutume pour la troupe de chanteurs de se retrouver à l’hôtel pour un bœuf. Cette année, à Strasbourg, c’était de la folie. Jean-Jacques, qui avait perdu l’habitude de venir, était là, avec les autres : il a joué du rock et du blues avec Jean-Louis Aubert à la guitare. Cela a duré comme ça jusqu’à six heures du matin ! Il avait l’air de prendre tellement de plaisir. C’est sûr que lorsqu’on voit ça, on a du mal à comprendre son retrait actuel... ».
Zaz

« Il a fini par traiter la presse comme la presse l’a lui-même traité. Il s’est dit : « Ok, je suis devenu un phénomène de foire industriel et, maintenant, vous souhaitez m’interviewe ?
Alors présentez-vous et précisez-moi ce que vous comptez me demander... et il va garder cette défiance jusqu’à la fin de sa carrière. ».

Didier Varrod

 

 

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Zaz : 'On a du mal à comprendre pourquoi Jean-Jacques Goldman s'est retiré'

News publiée Hier le Samedi 5 Juillet 2014 à 20:08

 

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Le 11 septembre 2014 sortira une biographie exceptionnelle de Jean-Jacques Goldman intitulée sobrement Goldman (Editions Prisma). L'auteur, le journaliste-reporter Eric Le Bourhis a rencontré de nombreux proches de la star de la chanson française afin de dresser son portrait.

Encore chouchou numéro 1 des Français, Jean-Jacques Goldman est toujours resté un homme secret. Interviews au compte-gouttes, voire inexistantes, c'est par les témoignages de ses collaborateurs et amis que Eric Le Bourhis a dressé une "biographie intime, bienveillante mais sans tabous, qui éclaire une vie d'homme et d'artiste manifestement moins lisse qu'on a voulu le croire", décrit le dossier de presse.

Mais ce qui fait la force de cet ouvrage est sans conteste les stars qui ont collaboré au projet. Parmi elles, on retrouve Michael Jones, qui a fait une partie de sa carrière avec le chanteur dans le groupe Fredericks Goldman Jones. Ce dernier est notamment revenu sur la décision du compositeur d'arrêter sa carrière. "Le premier critère qui a compté" dans sa décision de prendre du recul est selon moi d'ordre artistique, pas familial. Je pense qu'il n'était plus totalement satisfait par ce qu'il faisait et avait l'impression de se répéter, comme n'importe quel artiste qui aurait composé plus de deux mille chansons", explique son complice de toujours.

Zaz, qui a notamment fait la connaissance de Jean-Jacques Goldman grâce au spectacle des Enfoirés a pour sa part raconté les coulisses du show et le bonheur que continue d'avoir le chanteur-compositeur à faire de la musique : "Tous les ans, après le dernier concert des Enfoirés, il est coutume pour la troupe de chanteurs de se retrouver à l'hôtel pour un boeuf. Cette année, à Strasbourg, c'était de la folie. Jean-Jacques, qui avait perdu l'habitude de venir, était là, avec les autres : il a joué du rock et du blues avec Jean-Louis Aubert à la guitare. Cela a duré comme ça jusqu'à six heures du matin ! Il avait l'air de prendre tellement de plaisir. C'est sûr que lorsqu'on voit ça, on a du mal à comprendre son retrait actuel". Autant de témoignages rares et riches en anecdotes qui permettent donc à l'auteur de dresser un portrait unique du chanteur.

 

 

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Publié le 05/07/2014 à 03:53 Le cadeau de Michael Jones

 

Le cadeau de Michael Jones - Tarbes (65) - Concert

 

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Un mélange de mélodies et de riffs qui a séduit le public tarbais /Photos S. B.

Ambiance blues et rock sous la halle Marcadieu pour le premier concert gratuit de l'été tarbais que la météo orageuse avait forcé à renoncer à la place de Verdun. Une soirée qui a commencé avec Radio Elvis, qui a confirmé l'enthousiasme qu'il avait soulevé lors du Pic d'or 2014 qu'il a remporté. Un enthousiasme partagé par Michael Jones qui a parrainé cette édition du concours de chanson. Qui leur a offert avec cette première partie une belle occasion de partager une grande scène. Mais c'est avant tout pour Michael Jones que le public était venu.

Un beau concert avec des titres de son dernier album «40/60» qu'il annonce comme son dernier album studio. Un album nourri de près de cinquante années de carrière et des belles rencontres qu'il a faites au fil du temps comme le «Keep on Rollin'» qu'il chante en duo avec Francis Cabrel sur l'album, mais surtout celle avec Jean-Jacques Goldman auquel il est définitivement lié dans l'oreille du public. Une collaboration qui donne encore deux titres sur ce dernier album «Pas signé pour ça» et «C'est pour lui» qu'on retrouve sur scène suivi d'un long et riche medley des plus belles chansons de l'époque où il partageait le succès du trio Fredericks-Goldman-Jones de «Je te donne» à «À nos actes manqués», sans oublier «Né en 17 à Leidenstadt». Alors même si le public n'est pas venu en masse sous la halle Marcadieu, ce délicieux mélange de mélodies, de riffs bien rock et de chanson généreusement enrobée de l'esprit blues qui fait l'identité musicale de Michael Jones nous a offert une belle soirée.

Stéphane Boularand

 

 

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François Joyeux reçoit cette semaine dans " Une heure avec... " Le Chanteur Michael Jones à l'occasion de la sortie de son dernier & ultime Album " 40-60 " - François JOYEUX (Yvelines Radio).

Rédigé le 30-06-2014 à 30-06-2014 par François JOYEUX (Yvelines Radio)

Michael Jones est né à Welshpool en 1952, au Pays De Galles. Le 6 juin 1944, John Merick Jones, soldat engagé dans l'armée alliée, débarque en Normandie. A Caen, il rencontre Simone Lalleman, et la ramène chez lui, au Pays de Galles. De cette union naitra Michael.

A l'âge de 12 ans, Michael se met à la guitare après s'être essayé à la batterie.
"La guitare, c'est mieux pour draguer les filles".


En 1966, Michael monte son premier groupe, le « urban district council Dib Dob Band » avec lequel il fera des reprises des grands noms du rock comme Led Zeppelin ou Deep Purple.

Après avoir obtenu son BTS en 1971, Michael passe ses vacances à Caen, dans la famille de sa mère. Lors d'une fête de village, il rencontre un groupe de rythm 'n blues, "Travers & Cie"', avec lequel il sympathise. Ce groupe lui propose de le rejoindre en tant que guitariste-chanteur. Michael pense prendre une année sabbatique, mais ne repartira jamais de la France. Durant six ans, le groupe écume les villages normands. Michael gagne bien sa vie grâce à ses cachets. En 1972, le groupe sort même un 45 T, dont Michael a co-écrit la face B.

6 ans plus tard, Michael voit une petite annonce dans un magazine rock spécialisé : "Groupe cherche guitariste chantant en anglais". Michael habite encore à Caen, et le groupe à Sceaux. Il prend le train pour passer une audition parmi 200 candidats. Il est retenu. Le groupe s'appelle Taï Phong... Michael doit remplacer le chanteur de Taï Phong qui ne veut pas abandonner sa famille pour partir en tournée. Le chanteur s'appelle Jean-Jacques Goldman...

Michael et Jean-Jacques se rencontrent à l'issue de la tournée, lors de la préparation du troisième et dernier album. Le courant passe immédiatement.

En 1978 sort le premier 45T « Cherry » de Taï Phong avec Michael.

L'année suivante, Jean-Jacques Goldman revient sur le troisième album de Taï Phong, "Last Flight". Michael Jones a écrit et composé un titre, "How Do You Do", pour sa fille Jennifer, née deux ans plus tôt. Il a également écrit un second titre, "Thirteenth space", en collaboration avec le nouveau batteur de Taï Phong, Pascal Wuthrich.

Parallèlement, suite à une idée de Jean Mareska, le producteur de Taï Phong, Michael se produit (guitare, basse, chant) avec un groupe toulousain, Week-end millionnaire, dont font partie un "Australien fou qui joue du piano", Lance Dixon, et un "batteur fou", Jean-François Gauthier. Lance Dixon et Jean-François Gauthier deviendront par la suite musiciens de Jean-Jacques Goldman.

En 1980, Taï Phong se sépare. Michael monte un nouveau groupe, Gulfstream, dont l'album est produit par William Sheller. On veut créer un personnage de Michael, qui refuse de se plier aux lois du show-bizz français, et claque la porte. 3 ans plus tard, Jean-Jacques Goldman demande à Michael de l'accompagner sur sa première tournée, qui doit durer deux semaines. Jean-Jacques Goldman se rend alors compte du talent de Michael. Il lui écrit un titre, "Viens", sous le pseudonyme de Sweet Memories. En face B, on trouve une composition en français de Michael, "Pas besoin de permis". Le disque connaît un succès d'estime. L'année suivant, Sur la tournée "Positif Tour" de Jean-Jacques Goldman, Michael est à nouveau du voyage. Jean-Jacques Goldman a expliqué un jour que certains musiciens étaient des musiciens de studio, d'autres des musiciens de scène, et que Michael Jones était un des rares musiciens qui étaient les deux à la fois.

En 1985, Pour la première fois, Michael Jones participe à un album studio de Jean-Jacques Goldman qui lui demande d'écrire les paroles en anglais d'un duo qu'ils interpréteront ensemble, "Je te donne". C'est le plus grand succès de Jean-Jacques : "Je te donne" reste 8 semaines n° 1 du Top 50. Michael fait également partie des choeurs sur "Délires schizo-maniaco-psychotiques" et "Pas toi".

En 1986, il entre de manière définitive dans la famille musicale de JJG avec la tournée qui suit la sortie de "Non Homologué". Il profite de cette tournée pour présenter son nouveau titre, "Guitar Man". Le titre sort d'ailleurs en 45 T, avec en face B "Can't explain".

En 1987, Devant l'accueil fantastique que lui témoigne le public lorsqu'il interprète cette composition, il sort un album complet , "Michael Jones and the Swinglers". Bien que l'album soit produit par Jean-Jacques Goldman, il ne bénéficie pas d'une couverture médiatique suffisante pour se faire connaître d'un large public. L'album se vend à quelques milliers d'exemplaires et ne sera même pas édité en CD. Le vinyl, aujourd'hui introuvable, se négocie dans les magasins spécialisés entre 900 et 1 500 F. Deux 45 T ("Father Earl" / "Promises" et "How Could I See" / "Hey Mister") sont extraits.

Jean-Jacques Goldman lui conserve toutefois son estime, et Michael participe à neuf titres (guitares et / ou choeurs) sur "Entre gris clair et gris foncé", qui en comporte 20. Il est bien évidemment de la tournée qui donnera "Traces". Il s'y fait remarquer par ses longs solos de guitare, notamment sur "Peur de rien blues". En 1988, Alexandre Arcady demande à Jean-Jacques Goldman de composer la musique de son nouveau film "L'Union Sacrée". Jean-Jacques s'entoure de Roland Romanelli, et demande à Michael d'écrire les paroles de "Brother", qui sera interprété par Carole Fredericks. La tournée qui s'achève et cette collaboration à trois fait peu à peu germer l'idée d'un trio pour Jean-Jacques.

En 1990, Michael et Jean-Jacques partent en repérage en Californie pour la bande originale de "Pacific Palisades" de leur ami Bernard Schmitt. La Bande Originale ne sera jamais distribuée, probablement à la suite de l'échec commercial du film.

En décembre sort l'album Fredericks - Goldman - Jones, et l'aventure en trio dure cinq ans. Avec un second album « rouge » sorti en 1994. Ces deux albums s'accompagneront d'une tournée.

En 1993, Sortie de "83-93", un best of qui comporte huit titres dont trois inédits : "Promises" et "Hey Mister" (versions de la tournée "Traces"), et la version anglaise de "Un grand frère", un titre dont Gildas Arzel a signé paroles et musique. Michael a bien évidemment signé l'adaptation en anglais de "The Voice". A part "Guitar Man" qui date de 1986, les quatre autres titres sont tirés de "Michael Jones and the Swinglers".

En 1996, Michael enregistre un album en anglais, composé principalement de reprises. L'album est annoncé pour mai, mais ne sortira pas. On murmure que Jean-Jacques Goldman aurait dissuadé à Michael de sortir cet album.

En 1997, Marchant sur les traces de Carole Fredericks, Michael Jones sort un album solo, mais en français : A consommer sans modération. Michael s'entoure pour ce faire de Jacques Veneruso et Gildas Arzel (ex-Canada) qui signent quatre titres, d'un jeune auteur de Chambéry, Frédéric Kocourek, qui offre quatre textes à Michael, et des musiciens de Jean-Jacques Goldman, comme Claude Le Péron, Guy Delacroix, Philippe Grandvoinet, Jacky Mascarel, Christophe Deschamps. Michael signe trois textes en français et nous offre quatre compositions sur cet album "12 % blues", comme il aime à le préciser.

Une tournée piano-bar d'une quinzaine de dates emmène Michael dans toute la France

En 1998, Michael est bien évidemment l'un des acteurs principaux de la tournée "En passant" de Jean-Jacques Goldman.

Michael sillonne la France en compagnie de Claude Le Péron et Jacky Mascarel, puis de Meivy Jacquot, dans une tournée "En repassant" où il présente ses titres et "froisse" les grands standards de Jean-Jacques Goldman.

En 2001 Michael participe à l'album « Chanson pour les pieds » suivi de la tournée de Jean-Jacques Goldman "Un tour ensemble". Cette tournée rassemble près de 800 0000 spectateurs repartis sur 125 concerts. Toute la petite troupe sillonne les routes pendant près de 8 mois. C'est d'ailleurs Michael qui assure la "post-production" de l'album live.

En 2004, Sortie de l'album Prises et reprises qui est composé de 12 chansons à tendance blues, folk et rock. Michael s'est entouré d'amis pour donner vie à ce nouvel album en solo. On retrouve ainsi Jean Jacques Goldman, Francis Cabrel, Gildas Arzel, Jacques Veneruso, Frédéric Kocourek mais aussi Emile et Image. Michael rend un magnifique hommage à Carole Fredericks avec "Un dernier blues pour toi". On découvre également sur cet album la voix de Sandrine Régot sur le duo La demoiselle. Michael reprend Un ptit blues peinard avec son complice JJ Goldman. Francis Cabrel quant à lui, a adapté en Francais Walking in Memphis de Marc Cohn et il offre sa voix au duo Des nuits trop longues. Michael a mis plusieurs années à réaliser cet album, mais vu la qualité de celui-ci, cela valait la peine d'attendre… Michael continue de tourner avec ses compagnons Claude Le Péron, Jacky Mascarel et Michel Cousin à travers toute la France. En Septembre Michael devient professeur / répétiteur sur la 4ème saison de la Star Academy.

En 2005, Michael entreprend une nouvelle tournée accompagné par Sandrine Régot au chant et par ses compères habituels. Il rempile pour la 5ème saison de la Star Ac en tant que Juge sur les primes.

2006, Est une année de changement, Michael met fin le 13 Aout à sa tournée. Il quitte pour quelques temps Jacky, Claude et Michel ses plus fidèles compagnons musicaux pour former un nouveau groupe. Ce groupe El Club, est l'alliance de 4 pointures musicales dont Gildas Arzel, Erick Benzi et Christian Séguret. Retrouvez la bio d'El Club ici (www.sherpah.com/artistes/el-club/bio.htm). Michael exerce une fois encore son rôle de juge sur le plateaux du prime de la Star Academy 6.

En 2007, sort l'album d'El Club avec qui il partira en tournée dans toute la France. Ils se produiront notamment au Réservoir à paris.

2008, Fin de la tournée avec El Club. Michael débute de nouveaux concerts avec sa nouvelle formation composée de Michael, Christophe Bosh, Fred Diego Alphonsi et Christian Séguret.

Le 8 Juin 2009 sort le nouvel album de Michael "Celtic Blues". Album contenant 11 titres en anglais, 2 vidéos et 2 titres en français en bonus avec en plus la possibilité de télécharger les mêmes chansons en version française pour ceux qui ont acheté l'album.

Le 09 Juillet 2011, après 3 années de tournée dans toute la France, la Belgique et la suisse, Michael sort l'album live de la tournée "Celtic Blues". Il est disponible en format digital sur les plateformes de téléchargement légal et en objet CD sur la tournée.

Le 28 Octobre 2013 Michael sort son Nouvel Album "40-60".

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Le Vendredi 20 Juin 2014 à 15:30 par Mélanie Escoffier

 

Que devient Jean-Jacques Goldman?

 

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Jean-Jacques Goldman fait tout pour ne rien laisser filtrer de sa vie privée... (© Getty Images)

Il a été élu personnalité préférée des Français en 2013. Jean-Jacques Goldman est un chanteur-compositeur-interprète de génie. Mais alors qu'aujourd'hui les chanteurs font le buzz grâce à leurs clips, leur univers musical très original ou leurs prestations scéniques déjantées, Jean-Jacques Goldman fait tout pour se faire oublier. Ses (rares) apparitions sont toujours très attendues. Pas donneur de leçon mais très impliqué dans des causes humanitaires qui lui tiennent à coeur, il est apprécié du public qui le soutient dans ses nombreux engagements.

Un chanteur star...

Malgré le temps qui passe, les morceaux de Jean-Jacques Goldman restent des tubes entêtants. Ses textes ont fait son succès, tout comme ses collaborations avec de grands artistes internationaux, notamment Céline Dion pour laquelle il a composé tout l'album "D'eux". Bien connu au sein du désormais mythique trio Fredericks-Goldman-Jones, il est aussi réputé pour ses talents de chanteur que de guitariste et de compositeur.

Mais bien qu'aujourd'hui il apparaisse sur scène uniquement pour le plaisir des yeux du public des Enfoirés, ses morceaux parviennent également aux oreilles des plus jeunes grâce à la nouvelle génération de chanteurs. Le rappeur Soprano, Amel Bent, M. Pokora, Tal ou encore Christophe Willem dont partie de la vingtaine de chanteurs qui composent "Génération Goldman". Ensemble, ils reprennent les tubes de l'artiste en leur donnant des tonalités un peu plus groovy qui séduisent les plus jeunes. Lancé en 2013, ce projet cartonne...
Et Jean-Jacques Goldman dans tout ça ? Lui qui ne donne que difficilement son accès à ses chansons (sur Deezer, il est par exemple possible d'écouter uniquement ses duos), s'était confié il y a un an au micro de la radio RTL. Il trouve cette aventure "extrêmement émouvant[e]" et avoue être "bouleversé tous les jours de ça, sans forfanterie". Comme à son habitude, il reste humble et observe d'un oeil bienveillant...

Jean-Jacques Goldman et la rumeur

Depuis 2002, date de sa dernière tournée, lui qui était au somment de sa gloire met une fin brutale à sa vie médiatique. Alors que l'interprète de "Je te donne" a avoué dans une interview au JDD en 2013 ne pas vouloir "participer à cette bizarrerie de l'époque qui consiste à dire très fort et partout qu'on n'a rien de spécial à dire", il laisse un public un peu démuni devant cette absence soudaine. Du coup, des rumeurs voient régulièrement le jour. Jean-Jacques Goldman préparerait son grand retour. Il composerait en secret un nouvel album. Dernièrement, l'annonce de son décès a même circulé sur les réseaux sociaux...

Devant tant d'absurdités, l'artiste qui a explosé en 1981 avec son premier album "Démodé" confie à qui veut bien l'entendre qu'aucun album ni tournée ne sont prévus dans les années à venir. Une carrière mise de côté pour élever ses six enfants ? Probablement. Et comme il l'exprimait il y a deux ans dans des lettres ouvertes à ses fans, "Aurais-je pu imaginer il y a 20 ans que la musique s'éloignerait ainsi de ma vie alors qu'elle en était une partie si importante ?". Désormais, il avoue même qu'il "n'a plus ni le temps, ni la tête à ça". La musique n'est donc plus une fin, mais un moyen.

Il s'en sert pour faire entendre sa voix dans des projets humanitaires qui lui tiennent à coeur. Ses ponctuelles apparitions publiques sont aujourd'hui guidées par l'envie de défendre une cause. Ainsi, il est une figure phare des Enfoirés. Mieux, il en est l'un des fondateurs, et l'a parrainé pendant 6 ans. S'investir dans "Les enfants d'Éthiopie", le Sidaction ou encore Solidarité-Asie est une véritable nécessité.
Il s'implique, et toujours avec la discrétion qui est la sienne.

Désormais lorsqu'il s'exprime au micro des journalistes, c'est pour parler des causes qu'il vient défendre, comme en septembre 2013 lorsqu'il avait marché aux côtés des familles des otages au Niger. Un grand monsieur apprécié de tous, qui ne compte visiblement pas remonter sur scène dans l'immédiat, mais continue à oeuvrer dans l'ombre... Un artiste engagé au vrai sens du terme, qui profite de la vie dans l'anonymat le plus complet à Marseille avec sa femme. Une vie paisible finalement bien méritée.

 

 

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Les Enfoirés au Zénith : la chorale du collège de Truchtersheim rencontre Jean-Jacques Goldman

 

A partir de mercredi soir, les Enfoirés démarrent une série de sept concerts à guichets fermés au profit des Restos du Coeur. Une quarantaine d'artistes seront sur la scène du Zénith de Strasbourg. Parmi eux, M. Pokora, Lorie, Patrick Bruel, et aussi la chorale du collège de Truchtersheim.

Publié le 14/01/2014 | 11:55, mis à jour le 14/01/2014 | 11:55

 

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Des moments inoubliables pour les enfants

30 enfants membres de cette chorale ont découvert lundi la gigantesque scène aux côtés d'un certain Jean-Jacques Goldman.

 

 

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Jean-Jacques Goldman aux "6 km de l'Escampette"

Marseille / Publié le Dimanche 15/09/2013 à 12H12

 

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Le chanteur est venu "donner un coup de main". Photo C.L.

Ce matin se déroulait au Parc Borély, à Marseille, la deuxième édition des "6 km de l'Escampette" au profit du don de sang, de plaquettes, de plasma et de moelle osseuse. Une course solidaire qui a débuté sous une pluie battante mais s'est heureusement terminée sous un grand soleil.

Pas moins de 400 coureurs, sur les quelque 500 inscrits, ont franchi la ligne d'arrivée de la course, gagnée par Faustin Guillon en à peine 20 petites minutes et 11 secondes. Mais au-delà des performances sportives, c'est évidemment la cause défendue qui mobilisait les coureurs ce matin.

"L'objectif, c'est de sensibiliser les gens sur le don,
explique Astrid Engel, la présidente de l'association L'Escampette. Le don de sang bien sûr, et puis pourquoi pas le don de plaquettes, de moelle osseuse, dont on connaît l'importance."

Déjà présent l'an passé pour la première édition de l'événement, le chanteur Jean-Jacques Goldman était là, une nouvelle fois, pour "donner un coup de main" comme il le dit modestement. "Je suis là pour Astrid et son travail qui est formidable, souligne-t-il. Je ne le fais pas si souvent que ça, mais si on peut donner une heure, pour une si belle cause, c'est toujours avec plaisir."

Répondant avec le sourire aux demandes d'autographes et de photos, il était également présent sur le podium, au côté de la présidente de l'association, pour remettre les récompenses aux vainqueurs de la course. Cette année, les bénéfices de la journée seront reversés au service d'oncohématologie de l'hôpital de la Timone et au service de pédopsychiatrie de l'hôpital Salvator.

Olivier Lafont

 

 

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♥♥♥   E T H I O P I E (Chanteurs Sans Frontières)   ♥♥♥

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E T H I O P I E (Chanteurs Sans Frontières)

Date de publication : 17/01/2009

 

Vidéo mise en ligne le 10 janvier 2012

 

 

 

      

Parole de la chanson

Ils n'ont jamais vu la pluie
Ils ne savent même plus sourire
Ils n'y a même plus de larmes
Dans leurs yeux si grands

Les enfants d'Ethiopie
Embarqués sur un navire
Qui n'a plus ni voiles ni rames
Attendent le vent

Loin du cœur et loin des yeux
De nos villes, de nos banlieues
L'Ethiopie meurt peu à peu
Peu à peu

Rien qu'une chanson pour eux
Pour ne plus fermer les yeux
C'est beaucoup et c'est bien peu
C'est bien peu

Mais à chaque enfant qui tombe
Qui meurt loin des yeux de l'occident
Notre ciel devient plus sombre
Et notre avenir moins grand

Sur cette terre de sécheresse
Ne fleurissent que les tombes
Malgré toutes nos richesses
Leur soleil nous fait de l'ombre

Loin du cœur et loin des yeux
De nos villes, de nos banlieues
L'Ethiopie meurt peu à peu
Peu à peu

Donnons-leur des lendemains
En échange de rien
Donnons-leur la vie
Seulement la vie

Chez nous la forêt succombe
La-bas, le désert avance
Plus vite que la colombe
Dans un ciel d'indifférence

Les enfants du tiers monde
N'ont que l'ombre d'une chance
Chaque jour, chaque seconde
Faisons taire le silence

Loin du cœur et loin des yeux
De nos villes, de nos banlieues
L'Ethiopie meurt peu à peu
Peu à peu

      

 

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♥♥♥   CHANTEURS SANS FRONTIERE   ♥♥♥   SOS ETHIOPIE   ♥♥♥

 

Chanteurs sans frontières est une association française créée en 1985 suivant le modèle anglo-saxon Band Aid avec le même but : venir en aide aux victimes de la famine qui sévissait alors en Éthiopie. L'association présidée par Antoine di Zazzo, directeur général de Pathé Marconi EMI, était dirigée par Dominique Quiliquini (alors épouse de Renaud), Francis Cabrel (trésorier), Franck Langolff (compositeur de la musique) et de Rony Brauman, président de Médecins sans frontières.
Le total des dons avait atteint 23 millions de francs distribués à Médecins sans frontières (à 90 %), AICF, Médecins du monde, et aux Restos du cœur.

L'idée anglo-saxonne a été reprise à l'initiative de Valérie Lagrange et sous l'égide de Renaud.

Le groupe musical formé pour l'occasion a sorti, en mars 1985, le maxi 45 tours SOS Éthiopie. Le disque s'est vendu rapidement à plus d'un million d'exemplaires et a rapporté plus de 10 millions de francs (1,5 million d'euros) qui ont été reversés à l'association Médecins sans frontières. Le cumul des ventes du disque a dépassé, au final, les 24 millions d'exemplaires.
Les artistes participants au disque SOS Éthiopie[modifier]

Par ordre alphabétique : Hugues Aufray Josiane Balasko Didier Barbelivien Axel Bauer Michel Berger Richard Berry Gérard Blanchard Francis Cabrel Louis Chédid Coluche Charlélie Couture Hervé Christiani Christophe Julien Clerc Michel Delpech Gérard Depardieu Diane Dufresne France Gall Jean-Jacques Goldman Richard Gotainer Jacques Higelin Valérie Lagrange Catherine Lara Maxime Le Forestier Lili Drop Jeane Manson Nicolas Peyrac Renaud Véronique Sanson Alain Souchon Téléphone Diane Tell Fabienne Thibeault Trust Laurent Voulzy

En parallèle Daniel Balavoine créa Action école avec Michel Berger
Action Écoles (opération humanitaire)
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Action Écoles (probablement aussi appelée « Opération Delta ») est une opération humanitaire d'envergure lancée en 1985-1986 par Daniel Balavoine, Richard Berry, Lionel Rotcage, Michel Berger et France Gall dans le sillage du célèbre Band Aid de Bob Geldof.

Cette opération a suscité la création de milliers de comités dans les écoles et lycées français (jusqu'à 13 000 selon Lionel Rotcage), devenant un éphémère phénomène de société qui a contribué à la prise de conscience de l'action humanitaire pour toute une génération de Français, au même titre que les Restos du Cœur, fondés à la même époque.
La genèse de l'opération [modifier]

Daniel Balavoine assiste au Live Aid de Wembley le 13 juillet 1985.

L'artiste s'investira totalement dans cette opération jusqu'à ce que sa mort y mette brutalement un terme le 14 janvier 1986.
L'opération Action Ecoles [modifier]

Des milliers de comités locaux sont créés dans les écoles collèges et lycées français afin de lever des fonds pour financer des microprojets précis (agriculture, pompes à eau, etc.), chiffrés et géographiquement situés. L'opération connaît un succès étonnant : jusqu'à 13 000 comités auraient été créés, selon Lionel Rotcage1.

Par ailleurs, les recettes du 45 tours "La faim y'en a marre" sont affectées au profit d'Action Écoles. La face A est chantée par Klaus Blasquiz, Élisabeth Wiener, Serge Newtone, Jérémy, la Chorale des petits écoliers chantant de Bondy, Jean-Pierre Castelain, Émilie Bonnet, Salif Keita, Olive, plus un discours dit par Philippe Bauman. Sur le même fond sonore, la face B comporte un texte de Bob Geldof récité par Richard Berry2.

Une innovation pour l'époque :
            les écoliers et lycéens pouvaient suivre l'avancée des réalisations grâce au Minitel.


Selon Lionel Rotcage (responsable de Band Aid en France), c'est pour suivre Action Écoles que Daniel Balavoine serait retourné en Afrique où il a trouvé la mort : « Dire que c'est moi qui lui ai conseillé de suivre jusqu'au bout l'opération en allant sur place, en Afrique, rejoindre Thierry Sabine et le Paris-Dakar. Il est parti. Je n'ai même pas eu l'occasion de lui dire que nous en étions à 13 000 comités dans les écoles. J'attendais son retour, le 19 janvier, pour le lui apprendre. Il aurait été heureux de la savoir même si, pour lui, ce qui importait, c'était ce que ça déclencherait à long terme, dans les années à venir, sur le comportement des enfants vis-à-vis des autres.

 

 

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Jean-Jacques Goldman :
"Quand la guitare est bonne"
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Guitarist Magazine
Novembre 1997

 

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On l'avait entendu en version unplugged à diverses occasions mais il franchit le pas avec son nouvel album. Résolument acoustique, Jean-Jacques Goldman s'y révèle plus guitariste que jamais. Un événement discographique et une interview rare.

 

Tu as confié un jour : "un artiste a tout dit au bout de trois ou quatre albums studio !". Or, le trio FGJ n'en a commercialisé que deux.
Un trio s'essoufflerait-il plus vite ?

Pas du tout. Nous n'avons peut-être pas tout dit. Carole comme Michael avaient besoin de se consacrer à leurs albums respectifs et la solution d'un disque solo s'est imposée parce que les chansons que je composais n'étaient plus des duos ou des trios mais des titres pour une seule voix.

 

Leur absence s'est-elle fait ressentir en studio ?
J'ai déjà enregistré des albums sans eux, j'ai repris mes marques assez facilement. Les émotions se sont davantage manifestées lorsqu'ils sont venus m'apporter leur soutien par leur collaboration : l'une aux chœurs, l'autre à la guitare sur un titre. Cela m'a rappelé à quel point nous prenions du bon temps ensemble.

 

"En Passant", ton nouvel opus, marque un retour aux ballades acoustiques, qui rappelle étrangement la quatrième face de ton dernier disque solo, "Entre gris clair et gris foncé". Souhaitais-tu reprendre ta carrière là où tu l'avais laissée ?
Les albums FGJ étaient mieux produits, et non surproduits. Je souhaitais revenir à une musique moins chargée et plus simple. Avec l'âge, je me sens de moins en moins guitare saturée.

 

Comment t'es venue l'idée d'enregistrer un album court et à forte consonnance acoustique ?
Pour la durée, ce n'est pas une volonté mais une permissivité. En réécoutant Aretha Franklin ou les compilations des années 70, j'ai constaté qu'elles sont toujours inégalées et que le format ne dépassait jamais deux – trois minutes. J'en ai conclu que ces artistes mettaient l'essentiel en peu de temps. Nous délayons probablement beaucoup trop en quatre minutes. Je me suis autorisé à arrêter une chanson lorsque je le trouvais suffisante. Maintenant, en ce qui concerne l'acoustique, les premières chansons qui sont arrivées, "Bonne idée" et "Quand tu danses", se sont révélées être des titres acoustiques. Les autres ont suivi dans la même veine, sans que je cherche à orienter la direction musicale. Au final, cela donne un disque plus intimiste.

 

Tous tes titres ?
Sauf l'hommage à Status Quo ! Je l'ai remplacé par "On ira", qui est vraiment arrivé au dernier moment. Il me fallait une chanson rapide qui soit également une ballade. "On ira" convient à ce que je cherchais.


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Quel est le rôle exact d'Erick Benzi ? Un employé de la Comatec ou de Bouygues ?
Comme mes programmations apparaissent très approximatives, il se charge d'abord du nettoyage général. Ensuite, il réenregistre définitivement toutes les batteries et les basses. Mais au-delà, il est déterminant pour certains arrangements comme "Les murailles".

 

Pour "Bonne idée", l'intro guitare possède quelques similitudes avec "Aïcha" de Khaled. Ne serait-ce pas déjà un début de manque d'inspiration ?
Ce n'est pas un début, cela fait très longtemps que je répète que je tourne en rond sur le plan musical. Il existe aussi beaucoup d'autres titres dans cet album qui représentent des réminiscences d'autres choses.

 

Des similitudes avec Cabrel, peut-être ?
Je ne le pense pas, mais probablement. Je ne trouve pas  cette galette très différente de ce que je faisais avant…

 

Le blues demeure une de tes musiques de prédilection. Tu affirmes tes préférences pour Clapton, Stevie Ray Vaughan, et Johnny Winter ; tu lances d'ailleurs un clin d'œil à ce dernier sur "Bonne idée", et "Tout était dit" constitue un blues acoustique très réussi. Peut-on espérer voir un jour un album complet de blues signé Jean-Jacques Goldman ?
J'adore le blues, mais pas au point d'en composer dix ou douze chansons. Cette musique a tellement été bien faite par d'autres, que je ne vois pas ce que je pourrais y apporter de plus.

 

L'ambiance mélancolique de ton album était-elle à l'image de ton humeur de l'époque ?
Je ne sais pas si mon disque semble si mélancolique que cela… probablement puisque "vous" me le dites, mais je n'étais pas dans une telle phase lorsque je l'ai composé. D'ailleurs, les albums du trio ne sont pas non plus très "olé-olé". Moins intimistes peut-être mais c'est tout.

 

Guitaristiquement, quels sont tes moments favoris sur l'album ?
L'essentiel, c'est quand tu es en train de faire cuire des pâtes entre amis et qu'en attendant, tu prennes l'instrument et tu joues un thème. Toutes mes chansons proviennent de certains de ces moments privilégiés. J'adore jouer et chanter des chansons comme "Quand tu danses". La guitare reste très liée à la voix. "Bonne idée" est aussi très agréable à interpréter à la guitare acoustique, le solo d' "En passant" aussi.

 

Quelles sont les guitares que tu as utilisées sur ton nouveau disque ?
Sur les conseils de Claude Samard, je me suis acheté une Gibson acoustique que j'ai utilisée sur l'ensemble de mon disque. J'en ai essayé plusieurs, mais je suis revenu inlassablement sur celle-ci. Quant aux parties électriques, bien qu'il n'y en ait pas beaucoup, j'ai utilisé une Lag. Je la prendrai sur scène, elle possède un son aussi bon en électrique qu'en acoustique.

 

Comment est né le solo de "En passant" ?
J'ai beaucoup ramé sur ce solo. J'ai du le refaire à plusieurs reprises. Il représente un des rares solos que j'ai réellement structuré. J'ai repris celui de la maquette, je l'ai retranscrit, tout en changeant quelques notes.

 

Pour les solos, laisses-tu ton inspiration s'exprimer sur scène ou au contraire, choisis-tu la rigueur ?
Pour certains titres comme "Nuit", je refais exactement le même solo, contrairement à ceux de "Puisque tu pars" ou "Peurs de rien" même si je ne me considère pas comme étant un improvisateur chevronné ! Cela dit, d'un soir sur l'autre, les solos se ressemblent pas mal ! (rires).

 

Ton secret pour choisir une guitare ?
Je ne suis pas attaché au matériel et comme je ne suis pas un virtuose, je ne peux me procurer une guitare que sur les conseils de mes amis. Je vais même plus loin : je suis incapable de régler le son de mon ampli. Je préfère faire appel à Gildas Arzel pour l'album ou à Michael pour la scène.

 

Quelle est la première chose que tu écoutes et la première qualité que tu demandes à un guitariste avec lequel tu travailles ?
Comme je sais précisément ce que chacun des guitaristes avec lesquels je travaille peut faire, je demande à chacun d'eux de jouer comme d'habitude. En agissant de la sorte, aucun risque d'avoir de mauvaises surprises. Pour Patrice, je lui laisse une totale liberté. L'écouter jouer constitue un tel bonheur que je ne peux m'empêcher de vivre ces moments comme une véritable partie de plaisir.

 

Et Michael ?
J'ai totalement besoin de lui pour sa polyvalence, ses qualités vocales, et surtout à titre personnel.


 

Que penses-tu de ces guitaristes qui cherchent à se surpasser techniquement, parfois au détriment du feeling ?
Il a toujours existé des "champions du monde de la vitesse". Cela ne m'a jamais intéressé. Et quand les magazines affublent un guitariste de l'appellation "God de la guitare", il s'avère qu'il n'est pas pour autant le plus fort techniquement et le plus rapide. On l'appelle même "Slow Hand", (main lente, ndlr). Je ne travaille malheureusement pas assez mes solos, et lorsque je les écoute, je trouve que ça s'entend. Je devrais les composer, les retranscrire sur des partitions, puis les faire jouer par Michael pour qu'ils soient meilleurs. Comme je prends beaucoup de plaisir à les interpréter, je les garde pour moi. De toute façon, les gens ne s'attendent pas avec moi à des chansons de guitaristes ! (rires)

 

Que penses-tu de la techno et du rap ?
C'est une musique pour rébellion d'adolescent et pour danser. Je ne suis plus un adolescent rebelle et je ne danse pas non plus. Cela ne m'empêche pas d'en écouter, puisque mes enfants en achètent. Pourtant, je me rends bien compte que la techno et le rap bouleversent la musique. Ils font définitivement vieillir le rock.
Dans les 70's, nous pensions que rien ne remplacerait le rock. Aujourd'hui nous sommes bien obligés d'accepter qu'un grand nombre de jeunes jouent de la musique sans aucune référence au rock, mais uniquement au rap et à la techno. Les années 96/97 constituent une révolution musicale aussi forte et importante que le rock l'a été pour nous.

 

On peut trouver dans un magasin d'imports un de tes singles des années 80 avec une pochette japonaise, interprété en français, pour la modique somme de 1000 frs. Que penses-tu de ce marché parallèle à ton insu, toi qui est si attentif à la gestion de ta carrière ?
Certains achètent bien des cafetières ayant appartenu à Louis XIV pour plusieurs milliers de francs ou des tampons hygiéniques portés par Marylin Monroe au même prix ! Cet attachement pour un disque, une cafetière ou autre, même si je ne le juge pas, m'est étranger. J'avoue aussi ne pas vouloir chercher à comprendre, non plus.

 

Certes, mais des personnes se font de l'argent sur ton dos sans que tu puisses contrôler ton image ?
Je n'y fais pas très attention.

 

Pourtant tu donnes très peu d'interviews, et en outre, tu veilles à ce qu'aucun magazine ne mette une photo de toi sur la couv' ?!
Si je donne peu d'interview, c'est parce que je préfère regarder la télévision chez moi ou aller jouer au tennis. Je fais juste le minimum. Maintenant, pour les "couv'", cela me gêne de me voir. La raison est plus instinctive que raisonnée...

 

Tu ne t'aimes pas ?
Je trouve obscène de voir à la une, des attentats en Algérie accolés à une photo de moi pour la sortie de mon nouvel album. A mon sens, la place des artistes est à l'intérieur des magazines et non sur la 'couv'.

 

D'accord, mais avec "Guitarist", tu as quand même peu de chance de voir la photo d'un attentat en Algérie ou la photo du président accolée à la tienne !
Il est vrai, je serais beaucoup moins contrarié pour un journal musical que pour "l'Express"… Si je le demande aussi aux magazines spécialisés, c'est pour vous éviter des problèmes avec vos confrères de la presse généraliste. Cela créerait un précédent qu'il faudrait que j'explique à toutes les rédactions ! Je n'en ai pas envie.

 

Patricia Kaas, Céline Dion, Gildas Arzel, Johnny Halliday, sans compter Florent Pagny et Khaled. N'as-tu pas peur qu'un jour, un de tes détracteurs te nomme le nouveau Barbelivien de cette fin de siècle, pour enfin terminer ta carrière en train d'exécuter un duo avec Félix Gray ?
Ca ne me dérangerait pas. Je n'ai rien contre lui. En revanche, mes affinités musicales vont quand même plus vers Sirima, Michael, Carole ou Céline que vers Félix Gray. Céline reste la seule personne pour laquelle j'ai demandé à collaborer. Je voulais cela depuis plus de 10 ans. Elle a une voix exceptionnelle. En la rencontrant, je me suis rendu compte que sa voix était encore plus intéressante que je ne me l'imaginais.

 

A 46 ans, as-tu réussi la première partie de ta vie ?
Je ne sais pas. J'ai fait des choses comme tout le monde. J'ai été gâté par la vie, je suis en bonne santé, j'ai trois beaux enfants qui sont en bonne santé, je sui à l'abri du besoin et je ne fais que des choses qui me plaisent. En ce sens, je ne peux pas me plaindre.

 

Quelle serait aujourd'hui ta devise ?
Tant qu'on a la santé !

 

A-t-on abordé tous les sujets que tu voulais ?
Je ne voulais rien aborder !

 

Carlos Sancho.

 


 

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J.J.G. MATOS : 

Acoustiques :
- 12 cordes Takamine

- 6 cordes électro-acoustique Avarez Yairi
- 6 cordes Gibson 

Electriques :
- 1 Lag

- 2 Telecaster fabriquées par Michel Scamps
- 1 Gibson SG
- 1 Gibson Les Paul 

Effets :
- 1 GP 16 roland commandé par un pédalier FC 100 Roland

- 1 RSP Intelliverb
- 1 Rocktron Hush IIC 

Amplis :
- 1 préampli Marshall JMP-1

- 1 Mesa/Boogie Stratgy 400
- 2 Baffles Mes/Boogie 2x12
- 1 stack Marshall Anniversary

 

 

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18/11/2014

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